Les Penn Sardinn (Claude Michel)
Em
D Em
Il fait encore nuit, elles sortent et frissonnent,
Em D Em
Le bruit de leurs pas dans la rue résonne. Bis
Refrain :
G
D
Écoutez l' bruit d' leurs sabots
Bm G
Voilà les ouvrières d'usine,
Em D
Écoutez l' bruit d' leurs sabots
Bm Em
Voilà qu'arrivent les Penn Sardin. Bis
À dix ou douze ans, sont encore gamines
Mais déjà pourtant elles entrent à l'usine. Bis
Refrain
Du matin au soir nettoient les sardines
Et puis les font frire dans de grandes bassines
Refrain
Tant qu'il y a du poisson, il faut bien s'y faire
Il faut travailler, il n'y a pas d'horaires.
Refrain
À bout de fatigue, pour n' pas s'endormir
Elles chantent en chœur, il faut bien tenir.
Refrain
Malgré leur travail, n'ont guère de salaire
Et bien trop souvent vivent dans la misère.
Refrain
Un jour toutes ensemble ces femmes se lèvent
À plusieurs milliers se mettent en grève.
Refrain :
Écoutez claquer leurs sabots
Écoutez gronder leur colère,
Écoutez claquer leurs sabots
C'est la grève des sardinières.
Après six semaines toutes les sardinières
Ont gagné respect et meilleur salaire.
Refrain
Dans la ville rouge, on est solidaire
Et de leur victoire les femmes sont fières.
Refrain
À Douarnenez et depuis ce temps
Rien ne sera plus jamais comme avant.
Refrain :
Ecoutez l' bruit d' leurs sabots
C'en est fini de leur colère,
Ecoutez l' bruit d' leurs sabots
C'est la victoire des sardinières.
A Nantes la grande ville (trad)
Am
C'était un p'tit matelot (bis)
Em G Am
Landelira delira lan la
C'était un p'tit matelot
G Am
Dans une hotellerie
Dans une hotellerie
Landelira lon lire
L'hotellerie que c'était
Y'avait de jolies filles
La plus jeune elle monte en haut
P'tit matelot la suit... ye
Il l'a prise il l'a ployée
L'a mise dans sa valise
(musique)
Dans son chemin a rencontré
C'est l'amant de la fille
Qui lui dit p'tit matelot
Ouvre-moi ta valise
Non ma valise ne se déploie
Que dans les grandes villes
Soit à Paris soit à Rouen
A Nantes la jolie ville
La frégate La Denoé (Trad)
F#m
E
F#m
E
Y'a une frégate en mer nommée la Denoé Y'a une frégate en mer nommée la Denoé (bis)
F#m
A E F#m
s'en va de côte en côte sans jamais rien trouver.
E F#m
E F#m
Serais-je donc toujours malheureuse en amour? (bis)
Elle trouva une pierre la frégate a coulé,
cinq cent hommes d'équipages tous les cinq cent noyés.
Il n'y a que le quartier-maître qui sait fort bien nager en arrivant à bord trouva fille à pleurer
Lui a demandé: "belle qu'avez-vous à pleurer?"
"J'ai beau pleurer, dit-elle, et beau m'y chagriner"
"Les clefs d'or de ma mère dans la mer sont tombées"
Je donnerai bien dit-elle qu'irait me les chercher
Je donnerai dit-elle mes amours à moitié
le jeune homme se dépouille dans la mer s'est jeté
Au premier coup de plonge il n'a rien retrouvé Au deuxième coup de plonge les clefs d'or ont sonné
Au deuxième coup de plonge les clefs ont sonné
Au troisième coup de plonge le jeune homme s'est noyé.
Au troisième coup de plonge le jeune homme s'est noyé.
Car jamais pucelage perdu n'est retrouvé